
Teresa Esteban
Sculptrice, peintre, docteure en arts, dont les œuvres ont été exposées dans des dizaines de pays, intégrées à des expositions officielles en Europe, en Jordanie, en Amérique latine, et dans la collection de la Maison Royale d’Espagne. Ses sculptures et installations, présentées à l’international, traduisent en volumes la mémoire des villes, des ruines, des parfums, des empreintes humaines. TERESA ESTEBAN est une artiste qui sculpte et peint ce que les sens captent avant les mots. Une cartographe de l’âme et des lieux. Depuis plus de 30 ans, elle crée des œuvres qui nous invitent à écouter le silence des ruines, à respirer les souvenirs d’un parfum oublié, à marcher dans les traces de l’architecture invisible. Docteure en Beaux-Arts (PhD) à l’Université Complutense de Madrid, passée par la prestigieuse Real Academia de España à Rome, Teresa Esteban développe une œuvre plastique et poétique, à la frontière de la sculpture, de l’installation, de la cartographie sensible et du récit spatial. Formée aux techniques les plus exigeantes — modelage, taille, forge, moulage — elle explore les matériaux les plus variés : marbre, bronze, bois, plâtre, verre, ciment, plomb, pierre de Calatorao, aluminium, ou encore papier abrasif. Chaque matériau est pour elle un langage. Chaque œuvre, une mémoire sculptée. Teresa Esteban ne crée jamais en dehors du monde. Elle crée à partir du monde. Elle explore les villes comme on explore un corps vivant : Rome, Berlin, Rabat, Hashima, Madrid, Chiang Mai, Séoul, Toronto, Manille… Elle ne s’intéresse pas seulement aux formes visibles, mais à l’essence du lieu : ses odeurs, ses sons, ses strates d’histoire, ses cicatrices. Dans ses projets récents, on trouve : - Amoraroma : une bibliothèque de parfums enfermés dans des blocs de verre et de ciment, fragments intimes d’une vie passée. - Hashima où la vision du vide : œuvre monumentale sur les ruines d’une île japonaise désertée, mémoire industrielle rongée par la mer. - El Jardín Secreto : série méditative où le marbre devient jardin, constellation, éclipse ou labyrinthe. - On the Road to Chiang Mai : un hommage à la dualité thaïlandaise, entre temples anciens et ruelles modernes, entre fleurs et architectures oubliées. Le travail de Teresa Esteban puise autant dans la pensée urbaine contemporaine que dans la poésie sensorielle. Elle se réfère à Certeau, à Yourcenar, à Goya ou au Land Art, tout en inventant un langage propre, intuitif, radicalement personnel. Elle ne représente pas le monde : elle le recompose en fragments, en formes géométriques sensibles, en volumes pleins de vide. Ses œuvres ont été exposées dans plus de 20 pays : Instituts Cervantes (Rome, Milan, Manille), Casa Árabe (Madrid), Palacio Quintanar (Segovia), Chambre des architectes de Berlin, Art City Center Chiang Mai, Misk Art Festival (Riyadh), et de nombreuses galeries en Espagne, au Maroc, au Canada, en Corée, en Iran… Ses œuvres font partie de collections publiques et privées majeures : Maison Royale d’Espagne, Maison Royale de Jordanie, Museo de la Ciudad de Panamá, Pilar Citoler, et plusieurs collectivités territoriales (Madrid, Cáceres, Valladolid…). Teresa Esteban ne crée pas simplement des objets, mais des espaces de résonance. Elle façonne des architectures où la mémoire, la matière et l’émotion se rencontrent. Son œuvre invite à ralentir, à ressentir autrement les lieux et à repenser notre manière d’habiter le monde.
Œuvres de Teresa Esteban

10 cm x 11 cm x 13 cm.
Sculpture unique (Espagne).
Bronze.

Speech Art
13090 Aix-en-Provence, France
(visits by appointment)


















































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